Au BabyLab, Sho était une post-doctorante qui a travaillé avec Alex Cristia. Elle a également mené des recherches au département de psychologie de l'Université de Pennsylvanie. Sho veut en apprendre davantage sur le rôle des différents signes sociaux dans l'acquisition du langage. Nous savons que les bébés développent mieux leur vocabulaire lors de l'interaction naturelle avec leurs proches que devant un DVD. Sho recherche donc quels éléments de cette interaction naturelle rendent l'apprentissage du vocabulaire plus facile.
Avant de rejoindre le LSCP, Sho a étudié la psychologie à Berlin (Allemagne) et à Tokyo (Japon). Pour sa thèse, elle a comparé l'acquisition des sons de la parole entre des bébés néerlandais (au Babylab de Nimègue aux Pays-Bas) et des bébés japonais (au Babylab de Tokyo au Japon).
Depuis 2019, Sho a fondé son propre BabyLab à Tokyo. Notre BabyLab collabore régulièrement avec elle.
Rachel était postdoctorante, elle a travaillé avec Emmanuel Chemla de notre laboratoire (LSCP) et Salvador Mascarenhas de l'Institut Jean Nicod. Elle s'intéresse à la façon dont les enfants apprennent le sens des mots de leur langue. Par exemple, nous pouvons apprendre aux enfants le sens de mots comme "chat" en apposant l'étiquette "chat" sur tous les chats que les enfants voient. Mais ceci n'est pas aussi simple avec d'autres mots comme "le", "et", "savoir" ou "liberté". Rachel se demande quelles sortes de ressources les enfants utilisent pour déduire les sens de ces mots difficiles. Nous savons que les enfants sont des êtres sociaux. Que peuvent-ils apprendre en observant comment les autres utilisent les mots au cours d'une conversation ? Est-ce que les enfants comprennent certains types de significations plus facilement que d'autres? Est-ce qu'ils font des erreurs sur les significations des mots au début de leur développement ?
Avant d'arriver au BabyLab, Rachel a soutenu une thèse au département de linguistique de l'Université du Maryland (Etats-Unis) dans laquelle elle a étudié comment les enfants apprennent la différence de sens subtile entre les verbes "to know" ("savoir") et "to think" ("penser") et de quelles façons nous utilisons ces verbes dans une conversation.
Sofie travaille sur la conscience chez les bébés. Nous découvrons que les bébés ont des capacités cognitives et perceptives beaucoup plus élaborées que ce qu'on croyait il y a quelques décennies. Par exemple, à l'âge d'un an, les bébés sont capables de percevoir des visages présentés très brièvement (moins d'un quart de seconde), mais comment perçoivent-il et comprennent-ils leurs propres visage et corps? Quelles sont les limites de la conscience de soi chez les bébés? Sofie a commencé a travailler dans notre laboratoire pendant ses etudes de Master en 2006-2008, où elle a effectué un projet qui investiguait la perception des visages par les nourrissons. Après ses études, elle est retournée à Copenhague en 2008 pour préparer une thèse doctorale sur l'imagerie cérébrale puis elle a rejoint l'équipe de Sid Kouider en 2014 pour son post-doctorat.
Christina a été post-doctorante dans notre laboratoire entre 2014 et 2017, elle a travaillé avec Alex Cristià. Ses recherches portent sur l'acquisition précoce de la langue et comment cet apprentissage peut être influencé par l'environnement dans lequel les bébés grandissent. Christina s'intéresse particulièrement au rôle de la variablilité dans la parole dans l'apprentissage.
Avant d'arriver au Babylab, Christina a étudié dans trois pays différents. Elle a obtenu son premier diplôme en Sciences cognitives dans son pays natal, l'Allemagne. Pendant ses études, Christina a passé un semestre en échange à Lisbonne. Pour son diplôme de master, elle est partie aux Pays-Bas et a étudié les Neurosciences cognitives et la Psycholinguistique. Christina a également travaillé dans un babylab néerlandais pendant ce temps. Pour sa thèse de doctorat, Christina a modélisé l'apprentissage de la langue par des bébés en prenant en compte la complexité des sons que les bébés entendent (différentes voix, etc). Depuis septembre 2017, Christina est chercheuse au Max Planck Institute for Psycholinguistics à Nimègue (Pays-Bas)
Karima étudie l'hypothèse que le jeune enfant possède, dès les premières semaines de vie, une organisation cérébrale lui permettant de se représenter les unités linguistiques du langage, comme les consonnes. En mesurant l'activité du cerveau de l'enfant pendant qu'il écoute des sons et voit des images (électrophysiologie), elle cherche à comprendre comment l?enfant traite les phonèmes, les distingue, et s'il peut les associer à des signes visuels comme des images. Depuis 2016, Karima Mersad est maître de conférences à l'Université Paris Descartes.
Marieke a été post-doctorante dans notre laboratoire et a travaillé avec Anne Christophe. Aujourd'hui, elle est chercheur à l'Université de Buffalo aux Etats-Unis. Ses recherches sont centrées sur la perception de la parole. Plus spécifiquement, elle s'intéresse à la façon dont les enfants commencent à reconnaître la forme sonore des mots dans leur langue maternelle mais aussi à l'influence de la variabilité des locuteurs dans le traitement de la parole.
Marieke a obtenu une licence spécialisée dans la culture et le langage néerlandais à l'université de Radboud en Hollande, ainsi qu'un master en Neurosciences cognitives. Elle a soutenu sa thèse l'université de Toronto sous la direction d'Elizabeth Johnson. Avant de travailler à Paris, elle a gagné en expertise en travaillant dans différents BabyLabs: MPI Baby Research Centre, UQAM Language Research Group, UTM Infant Language and Speech Lab. Aujourd'hui, Marieke est chercheuse aux Etats-Unis à l'Université de Buffalo.
Autrement, Marieke aime le vert et le rose et a pour ambition de devenir une grenouille quand elle sera grande.
Jean-Rémy s'intéresse aux mécanismes et représentations qui rendent possible l'acquisition du langage. Il essaie de comprendre comment les jeunes bébés représentent la parole, et de quelle façon ces représentations diffèrent (ou non) de celles de l'adulte. En parallèle, Jean-Rémys'intéresse à la capacité de jeunes bébés de représenter des règles abstraites (telles que A=B où A et B sont deux objets qui varient), ce qui pourrait leur permettre d'apprendre les règles syntactique de leur langue. Pour ces études, Jean-Rémy utilise surtout des technique d'eye-tracking, pour mesurer la position du regard du bébé sur un écran, ainsi que le diamètre de ses pupilles. Depuis septembre 2014, Jean-Rémy est Chargé de Recherche CNRS au Laboratoire sur le Langage, le Cerveau et la Cognition de Lyon.
Perrine s'intéresse à la constitution de catégories grammaticales (noms et verbes) par les tout-petits et à leur utilité dans le traitement de la parole en temps-réel. Dans le cadre de sa thèse, sous la direction d' Anne Christophe ainsi que de Ghislaine Dehaene et de Pascal Amsili, elle a testé de nombreux bébés de 18 et 24 mois avec la méthode des potentiels évoqués.
Les recherches de Mathilde portent sur l’acquisition de la langue maternelle chez le nourrisson. Plus particulièrement elle cherche à comprendre comment le bébé associe un son de parole à un sens, autrement dit comment celui-ci parvient à comprendre et mémoriser ses premiers mots. Mathilde a passé 2 ans dans notre laboratoire, elle a travaillé avec Sharon Peperkamp et en collaboration avec Céline Ngon.
Sylvain a été ingénieur de recherche dans l'équipe de Sid Kouider entre 2011 et 2013. Depuis octobre 2013, il est ingénieur en conception et développement en expérimentation à la faculté de médecine de l'Université Paris Descartes sur le site du centre hospitalier Saint-Anne, service d'Imagerie Morphologique et Fonctionnelle.
Erika a fait sa thèse de Neurosciences Cognitives à la SISSA à Trieste, dans le Laboratoire Langage, Cognition et Développement sous la direction de Luca Bonatti, sur les mécanismes d’acquisition précoce que les enfants possèdent déjà et développent pour apprendre les mots et les régularités structurales du langage. Elle a passé un an au Laboratoire de Sciences Cognitives et Psycholinguistique dans le cadre d'un stage post-doctoral et a travaillé avec Anne Christophe sur le traitement syntaxique précoce chez les bébés et les enfants.
Après avoir soutenu une thèse en Psychologie Expérimentale, Linguistique et Neurosciences Cognitives à l’Université de Milan-Bicocca sous la direction du Professeur Maria Teresa Guasti, Flavia a rejoint le BabyLab en 2009, dans le cadre d'un stage post-doctoral avec Anne Christophe sur l’acquisition précoce de la morpho-syntaxe chez les bébés français. En janvier 2010, Flavia est partie en Allemagne, à l'université de Potsdam, où elle a obtenu un poste de chercheur.
Vera est orthophoniste à la Maternité Municipale Ecole Vila Nova Cachoeirinha (São Paulo, Brésil), et maître de conférence d’une part à la Faculté d’Orthophonie de l’Université Catholique Pontificia (São Paulo, Brésil) et d’autre part à la formation de spécialisation Clinique du Bébé (La Santé Physique et Psychique chez les Bebés de 0 à 3 ans) de cette Université. Elle a travaillé avec des bébés qui avaient des problèmes d’alimentation et elle a aussi pratiqué l’exploration fonctionnelle de l’audition chez les nouveau-nés. Elle a ensuite soutenu son Doctorat de Psychologie à l’Université de São Paulo, sur l’audition chez les nouveau-nés en 2000. Elle est venue faire son postdoctorat au Laboratoire de Sciences Cognitives et Psycholinguistique en 2007-2008.
Yasuyo a effectué un stage post-doctoral dans notre laboratoire pour participer à l'implantation de la méthode de Topographie Optique qu’elle avait développée à Londres dans le laboratoire de Heather K J van der Lely. Aujourd'hui, la méthode de Topographie Optique est implantée dans notre laboratoire et la collaboration avec Yasuyo Minagawa-Kawaï, chercheur à l'université Keio à Tokyo, continue.
Monica s'intéresse à la manière dont les enfants apprennent les mots et leur sens en s'aidant (progressivement) de la grammaire de leur langue maternelle. Depuis une vingtaine d'années, la recherche tend à montrer que les enfants peuvent utiliser des indices provenant de la syntaxe pour apprendre le sens d'un nouveau mot. Cependant, la recherche actuelle ne nous permet pas de savoir comment font les enfants pour apprendre les indices syntaxiques avant de connaitre le sens des mots. Par exemple, seraient-ils capables d'apprendre un indice syntaxique qui permet de distinguer les objets fins et plats des objets cylindriques (une distinction qui existe en japonais : " mai " vs. " hon ") ou bien un indice qui permet de distinguer les objets de couleur bleue des objets de couleur jaune (une distinction qui n'existe dans aucune langue)? Monica cherche à savoir si des différences existent dans l'acquisition des divers indices syntaxiques chez l'enfant, en utilisant des paradigmes comportementaux issus de la psychologie expérimentale (par exemple le regard préférentiel. Depuis janvier 2020, Monica est en postdoctorat à Tokyo dans le laboratoire de Sho Tsuji.
Julia s'intéresse à la façon dont les enfants bilingues utilisent différentes informations acoustiques, visuelles et contextuelles pour séparer leurs deux langues pendant les deux premières années de la vie. Elle travaille à l'élaboration de modèles computationnels et mène des expérimentations auprès de bébés (méthodes comportementales et en EEG). Elle a obtenu un master en physique en Argentine et un master en sciences cognitives à Paris. Julia a soutenu sa thèse en 2018.
Alex est très intéressé par la manière dont les enfants acquièrent leur langue maternelle et sur les mécanismes qui pourraient faciliter l’apprentissage d’une langue étrangère. Ses recherches portent sur la prosodie de la parole (le rythme et la sonorité) et son lien avec l’acquisition de la syntaxe. Autrement dit, Alex veut savoir si les jeunes enfants seraient capables d’utiliser la perception qu’ils ont de la structure prosodique des phrases pour contraindre leurs analyses syntaxiques. Pour cela, il mène des études comportementales basées sur la mesure du temps de regard et la production de la parole chez les enfants. Après un post-doc à l'Université de Pennsylvanie, Alex a obtenu un poste de maître de conférences au laboratoire LaPsyDE de l'Université de Paris.
Pendant sa thèse,Isabelle s'est intérressée à la façon dont le lexique se construit ou plus simplement comment les enfants apprennent des mots nouveaux et ce qu'ils savent du sens de ces mots. On sait déjà que les enfants se servent de beaucoup d'indices disponibles dans le signal de la parole (l'intonation, le contexte de la phrase) mais aussi dans leur environnement visuel (objet animé ou non animé, forme, matière) mais on sait très peu de choses sur la façon dont ces indices sont intégrés pour donner sens aux mots. Isabelle a tâché de répondre à cette question en faisant des expériences comportementales (regard préférentiel) mais aussi des modèles computationnels qui permettent de tester certaines de ces hypothèses.
Dans sa thèse, Louise a voulu savoir si les bébés entre 1 et 2 ans ont un sentiment de confiance accompagnant leur perception, leurs décisions et leurs actions. Pour cela elle a utilisé des paradigmes comportementaux sous forme de jeux, ou encore des techniques d'anticipation du regard.
Marilia est une doctorante en linguistique de l'Université Fédérale de Rio de Janeiro qui a passé 1 an dans notre laboratoire dans le cadre d'une bourse brésilienne de la fondation CAPES. Elle a collaboré avec Anne Christophe et a cherché à savoir comment les enfants acquièrent la structure de leur langue, plus particulièrement s'ils connaissent la structure de leur langue en temps réel.
Céline étudie les mécanismes permettant l'apprentissage de la structure sonore de la langue maternelle. Pour cela, elle utilise des méthodes comportementales telles que l'écoute préférentielle et l'anticipation des mouvements de regard. Céline a soutenu sa thèse en septembre 2013.
Belonia s'intéresse aux bases développementales du sens de la justice et notamment aux notions de propriété et de réciprocité qu’ont les enfants de 2 à 6 ans. Pendant sa thèse, elle a présenté aux enfants de petits dessins animés mettant en jeu des transferts ou échanges entre deux personnages et elle a testé les préférences des enfants vis-à-vis d’un des personnages. Belonia a soutenu sa thèse en septembre 2012.
Marine s’intéresse au développement social du jeune enfant. Pour sa thèse, sous la direction d'Emmanuel Dupoux, elle a construit des petits dessins animés représentant des interactions simples entre plusieurs personnages et les a montrés à des enfants âgés de 10 à 30 mois afin d'observer leurs jugements verbaux et/ou leurs préférences sociales à l’égard des différents personnages. Aujourd'hui, Marine est maître de conférences à l'Université Paul Valéry Montpellier 3.
Katrin a étudié la linguistique générale (spécialisation clinique) à l'Université de Potsdam de 2000 à 2005 puis elle a déménagé à Paris et a obtenu un master de sciences cognitives en 2006, tout en effectuant un stage au laboratoire. Lors de son travail de doctorat, supervisé par Sharon Peperkamp, elle a travaillé sur l'acquisition phonologique chez les nourrissons et les jeunes enfants. En 2009, elle est partie à l'University College de Londres (UCL) et s'est intéressée, lors de son stage post-doctoral sous la direction de Stuart Rosen, au traitement phonologique chez les enfants ayant une déficience auditive. Après quelques années à l'université d'Essex, Katrin est aujourd'hui enseignant-chercheur à l'Université de Neuchâtel.
Birgit est une étudiante allemande qui est venue effectuer un stage de 4 mois dans notre BabyLab. Birgit prépare sa thèse de doctorat à l’Université de Wuerzburg, dans le laboratoire de Kathleen Wermke ; son doctorat porte sur l’effet qu’a l’écoute intra-utérine sur la production vocale après la naissance. Elle est venue enregistrer à la maternité de Port-Royal les vocalisations spontanées de nouveau-nés français pour les comparer avec les vocalisations de nouveau-nés allemands.
Etudiante américaine préparant une thèse au laboratoire d'Etudes Développementales dirigé par Elizabeth Spelke à l'Université d'Havard (Massachussetts, USA), Kate est venue travailler pendant un an dans notre laboratoire, dans l'équipe d'Emmanuel Dupoux, et s'est intéressée particulièrement à la cognition sociale. Elle est aujourd'hui chercheur à l'université de Chicago.
Dans le cadre de sa thèse, Savita s'est intéressée à l’acquisition du sens des mots par les enfants, et en particulier au rôle de la syntaxe dans cette acquisition. En 2006, elle a soutenu sa thèse de Sciences Cognitives à l’Université Paris 6 sur le thème "De l’arbre (syntaxique) au fruit (du sens) : interactions des acquisitions lexicale et syntaxique chez l’enfant de moins de 2 ans", sous la direction d'Anne Christophe et de Ghislaine Dehaene-Lambertz . Après avoir suivi les cours du Master de Management de Grands Projets à HEC, Savita est aujourd'hui en charge du développement des activités d'une grande société en lien avec la recherche médicale pour l'Europe du nord (Royaume Uni, Irlande et Scandinavie).
D’une manière générale, Séverine s’intéresse au traitement du langage par les adultes et à l’acquisition du langage par les enfants. Sa recherche de thèse, réalisée auprès d'Anne Christophe et d'Emmanuel Dupoux concernait le rôle de la prosodie (le rythme et l’intonation de la parole) dans le traitement syntaxique adulte et l’acquisition de la syntaxe par les enfants. De 2006 à 2009, Séverine a réalisé son stage post-doctoral au Laboratoire de Psycholinguistique Expérimentale du Professeur Uli Frauenfelder (Université de Genève) et elle a travaillé en collaboration avec Pascal Zesiger du Laboratoire Développement et Troubles du Langage (Université de Genève). Son projet de recherche portait sur le rôle de la prosodie dans le traitement syntaxique et la segmentation lexicale. Depuis 2009, Séverine est maître de conférences à l'Université de Bourgogne et membre permanent du Laboratoire d'Etude de l'Apprentissage et du Développement (Université de Bourgogne, Dijon).
Chase a travaillé à notre BabyLab en tant qu'assistant de recherche tout en suivant des cours de Master 2 de lettres modernes à l'Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle, il y a effectué un mémoire de recherche sur la littérature antillaise qu'il a soutenu avec la mention très bien. Aujourd'hui, Chase est professeur de français aux Etats-Unis.
Avant de venir au laboratoire, Chase a étudié à l'Université de Texas à Austin, l'Université Internationale de Moscou et l'Université Paris 3 afin d'obtenir une licence ès lettres français et linguistique. De ce fait, il est passionné par l'apprentissage des langues et surtout par les premières étapes de l'acquisition du langage chez les jeunes enfants.
Anna était étudiante en première année de Master BIP spécialité Neurosciences à l'UPMC. Elle fait un stage de 2 mois au LSCP, pendant lequel elle assiste la doctorante Camila Scaff pour ses études sur l'acquisition du langage chez les jeunes enfants.
Laia a été étudiante de Master 2 au Cogmaster dans la spécialité psychologie expérimentale. Sous la direction d'Alex Cristia, elle a utilisé des tablettes tactiles pour étudier le bilinguisme chez les bébés. Au printemps 2015, Laia a travaillé au laboratoire en tant qu'assistante de recherche dans l'équipe d'Anne Christophe. Elle a collaboré aux recherches d'Isabelle Dautriche sur l'acquisition du lexique. Plus généralement, Laia s'intéresse à la façon dont les enfants apprennent une ou plusieurs langues. Avant de rejoindre le laboratoire, elle a étudié la psychologie à Barcelone et elle a effectué un stage de recherche à Aix-la-Chapelle (Allemagne) où elle a travaillé avec des adultes bilingues.
Axel a été étudiant en Master 2 au Cogmaster dans la spécialité linguistique théorique et expérimentale. Sous la direction d'Anne Christophe et d'Alex de Carvalho, il a étudié comment les enfants s'adaptent face à un nouvel environnement linguistique lors de l'acquisition des structures du langage (environnement bruyant, registres de langue différents...). Pour son stage de Master 1, Axel a participé à une étude d'Alex de Carvalho et Anne Christophe sur la compréhension des phrases négatives chez les bébés de 18 mois. Plus généralement, Axel s'intéresse à l'influence de l'environnement social sur l'acquisition du langage et aux applications dans le domaine de l'éducation. Depuis septembre 2017, Axel est doctorant à l'Université d'Aix-Marseille sous la direction de Maripaola D'Imperio
Cécile a rejoint le laboratoire en septembre 2016 et a travaillé au Babylab comme assistante de recherche dans l'équipe de Sid Kouider.
Avant de rejoindre l'équipe, Cécile a étudié la chimie et la biologie avant d'obtenir un master en neurosciences de l'University College London puis de l'Université Pierre et Marie Curie et de l'École Normale Supérieure.
Depuis septembre 2017, Cécile est doctorante en psycholigie à Birkbeck, Université de Londres.
Après des études en anglais et en linguistique générale, Luce a travaillé laboratoire entre 2013 et 2016 comme assistante de recherche. Passionnée par l'acquisition du langage, elle a accueilli les enfants (et les parents) lors des études et a veillé à ce que tout se déroule bien.
Etudiante en orthophonie à la Faculté de médecine Pierre et Marie Curie, Audrey a travaillé au BabyLab à temps partiel entre janvier 2013 et juillet 2016. Elle était en contact avec les parents pour la prise de rendez-vous (mails et téléphone) et assistait également les chercheurs lors de la passation. Audrey a obtenu son diplôme d'orthophoniste en septembre 2016.
Charlotte a effectué un Master 2 spécialité Neurosciences Comportementales et Cognitives à l'UPMC. Elle a effectué son stage de fin d'études de 6 mois au laboratoire, sous la tutelle d'Alex Cristia. Elle a étudié l'acquisition du lexique chez les jeunes enfants. Pour cela, elle s'est déplacée dans les crèches avec une tablette tactile.
Arrivée au LSCP en novembre 2011, Cécile était en charge d’entrer en contact avec les parents de nos futurs participants (réponses à toutes questions, prises de rendez-vous, etc.) et de les accueillir au BabyLab. Elle était également amenée à faire passer les tests pour les chercheurs.
Margaux s’intéresse aux mécanismes de jugement de confiance qui accompagnent la prise de décision chez le bébé. Elle a tenté de déterminer si les bébés ont la capacité de se rendre compte de leur propre incertitude et d’y réagir de manière adaptée. Pour cela, elle a utilisé des paradigmes comportementaux sous forme de jeux. Margaux a obtenu son master en neurosciences en juin 2014 puis elle a travaillé pendant un an dans l'équipe de Sid Kouider en tant qu'assistante de recherche.
Etudiante en Master 2 en spécialité Neuroscience à l'UPMC, Delphine a effectué un stage de fin d'études de 6 mois au sein du LSCP sous la tutelle d'Alex Cristia. Durant ce stage, elle a mené une étude sur la compréhension du langage accentué chez les jeunes enfants âgés de 18 à 36 mois à l'aide d'une tablette tactile.
Adriana s'intéresse à l'acquisition des sons propres à notre langue maternelle mais aussi à l'apprentissage des langues étrangères.Pendant son stage de master 1, Adriana a voulu savoir si les bébés associent certains types de sons de parole à des caractéristiques visuelles particulières, telles que les rondeurs d'un cercle ou les pointes d'un triangle. Afin de répondre à cette question, Adriana a mené une étude comportementale basée sur la mesure du temps de regard des bébés.
Shala a passé deux mois au BabyLab en tant que stagiaire sous la direction de Alex Cristia et Christina Bergmann. Après son Bac, elle est partie s'installer en Angleterre, et est, maintenant, en deuxième année de Neurosciences à King's College London. Elle est très intéressée par le développement la plasticité du cerveau chez les bébés et les enfants. Au BabyLab, Shala a travaillé sur le projet de Christina, c'est à dire sur l'apprentissage du langage chez les tout petits.
Après avoir obtenu une licence en neurosciences à l'University College de Londres, Anna est en stage dans notre laboratoire depuis septembre 2012 avec le groupe de modélisation du langage dirigé par Emmanuel Dupoux. Elle assiste également Alex Cristia pour une étude sur l'acquisition du langage avec des bébés entre 5 mois et 6 mois et demi.
Tomas est un assistant de recherche néerlandais, titulaire d'un master en psychologie neurocognitive, qui a travaillé 6 mois en tant qu'assistant de recherche pour notre laboratoire, entre octobre 2012 et avril 2013. Il a participé au recrutement et à la passation des études en cours, aussi bien pour les adultes que pour les bébés.
D'origine russe, Natalia a étudié aux Etats-Unis, en Norvège, aux Pays-Bas et en France. En 2011, elle a suivi un stage dans notre laboratoire pendant lequel elle a étudié la perception des dialectes chez les bébés de 5 mois sous la direction d’Emmanuel Dupoux et Alejandrina Cristià : elle a essayé de déterminer si les bébés de cet âge sont capables de discriminer leur accent familier (Parisien) d’un accent non-familier (Québécois) et s’ils préfèrent les locuteurs qui parlent avec leur accent familier. Aujourd'hui, Natalia poursuit ses études en Grande-Bretagne, à l'université de Cambridge.
Lors de son stage de master, Elodie a étudié l’acquisition de la syntaxe chez les jeunes enfants sous la direction d’Anne Christophe : plus particulièrement, elle a essayé de déterminer si les bébés sont capables de discriminer une bonne utilisation des mots (contexte grammatical), d’une mauvaise (contexte agrammatical). Après avoir soutenu, en juin 2012, une thèse intitulée "Traitement des Structures Syntaxiques dans le Langage et dans la Musique", sous la direction de Christophe Pallier (unité de Neuroimagerie Cognitive à Neurospin) et la co-direction d'Anne Christophe, Elodie est de retour au LSCP, pour un stage post-doctoral dans l'équipe de Franck Ramus, afin de chercher s'il existe des différences neuro-anatomiques entre les cerveaux d’enfants dyslexiques et non dyslexiques.
Rita est une orthophoniste brésilienne, spécialisée dans le langage, ayant obtenu un Master de Linguistique en 2005 à l’Université de Sao Paulo. Elle est venue faire un stage au Laboratoire de Sciences Cognitives et Psycholinguistique en 2007 pour se familiariser avec les différentes phases d’acquisition du langage par les bébés. Cette spécialisation l'aide aujourd'hui à diagnostiquer plus tôt les éventuels troubles du langage présentés par un enfant donné.
Alba est une étudiante américaine qui a passé un an en France, suivant des cours de licence de sciences cognitives et de licence de littérature française, tout en travaillant comme assistante de recherche pour notre BabyLab. Alba prépare actuellement une thèse à l'université de Pittsburg.